Aux Etats-Unis la situation est préoccupante ! La barre des 100 000 cas atteinte (Video)

Aux Etats-Unis, le nombre de personnes contaminées par le coronavirus explose ces derniers jours. Au moins 100.000 personnes ont été testées positives au Covid-19 depuis le début de l’épidémie, selon le décompte de l’Université Johns Hopkins.

Les Etats-Unis ont dépassé jeudi l’Italie et la Chine et sont devenus le pays du monde à compter le plus de cas déclarés d’infection au nouveau coronavirus. Ils dénombraient vendredi déjà près de 15.000 cas de plus que l’Italie et 20.000 de plus que la Chine.

New York, épicentre de la maladie

Le nombre de morts reste toutefois moins important aux Etats-Unis que dans ces deux pays, avec un total de 1544 morts liés au coronavirus. Le taux de mortalité de la maladie aux Etats-Unis, basé sur le nombre de cas recensés, est de 1,5%. Il est de 10,5% en Italie.

« Nous avons réalisé plus de tests que n’importe quel autre pays au monde et notre capacité continue à croître », a affirmé le président américain Donald Trump vendredi lors d’une conférence de presse depuis la Maison Blanche.

L’épicentre de l’épidémie aux Etats-Unis est situé à New York, l’Etat ayant enregistré plus de 500 morts et près de la moitié de la totalité des cas américains, et où les hôpitaux débordent.

« Nous sommes témoins d’un nombre croissant de cas, d’hospitalisations, d’admissions en unités de soins intensifs, de patients nécessitant des respirateurs artificiels », a déclaré à l’AFP Thomas Tsai, professeur de santé publique à Harvard. « Et malheureusement, le taux de mortalité va suivre cette tendance. C’est simplement que cela va prendre plusieurs jours ou semaines. »

Article du 24 mars 2020 – Les Etats-Unis seront bientôt l’épicentre de la pandémie. Un danger pour le Mexique !

Les Etats-Unis, où le nombre de personnes infectées par le Covid-19 explose, pourraient bientôt dépasser l’Europe, a prévenu mardi l’Organisation mondial de la santé. Mais les décisions de Donald Trump pour faire face à l’épidémie semblent déroutantes.

Il oscille entre appels à l’unité nationale, tweets vengeurs et calculs électoraux. Donald Trump envoie des signaux confus, voire illisibles, à une Amérique confrontée à l’avancée galopante du coronavirus. Selon le dernier rapport quotidien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publié lundi 23 mars dans la soirée, les Etats-Unis ont vu le nombre de personnes testées positives au Covid-19 et le nombre de morts doubler en 24 heures.

Le pays comptait, mardi 24 mars en début d’après-midi, 600 morts et plus de 50 000 cas officiellement diagnostiqués, selon le comptage tenu par l’université Johns Hopkins, qui fait référence. Des chiffres qui font des Etats-Unis le troisième pays en nombre de cas recensés, derrière la Chine et l’Italie, avec un épicentre à New York, où sont enregistrés la majorité des décès. Malgré tout, le président américain critique les mesures de confinement recommandées par les autorités sanitaires.

Le président américain a d’abord minimisé et moqué la menace sanitaire pendant plusieurs semaines. En campagne pour la présidentielle prévue à la fin de l’année, il a lancé devant une foule de supporters en Caroline du Sud : « Les démocrates ont politisé le coronavirus. Un de mes conseillers m’a dit : ‘M. le président, ils ont essayé de vous avoir avec la Russie, Russie, Russie.’ Ça n’a pas trop marché. Ils n’ont pas réussi. Ils ont essayé la supercherie de l’impeachment. Ils ont tout essayé. Ça, c’est leur nouveau canular. » C’était le 28 février.

Le lendemain, les Etats-Unis enregistraient un premier décès lié au Covid-19. Le 7 mars, lorsqu’un reporter lui a demandé s’il s’inquiétait de la propagation de l’épidémie, Donald Trump a répondu par la négative : « Pas du tout. On a fait du super boulot. »

Six jours plus tard, changement de ton. Donald Trump a décrété l’état d’urgence nationale face à l’ampleur de l’épidémie. Il s’est posé en président rassembleur d’un pays « en guerre ». Jamais il n’a sous-estimé la menace du virus, assure-t-il. « C’est une pandémie. J’ai compris que c’était une pandémie longtemps avant qu’elle soit qualifiée de pandémie », a-t-il assuré.

Le 11 mars, le président américain a annoncé que les Etats-Unis suspendaient pour trente jours l’entrée des voyageurs en provenance des zones à risque, dont la France. Mais dans le même temps, il n’a pas mobilisé immédiatement les ressources de la Maison Blanche habituellement utilisées en cas d’état d’urgence, selon le New York Times.

Il commence tout juste à le faire et a annoncé, par exemple, la construction d’hôpitaux de campagne il y a seulement deux jours.

Désormais, Donald Trump multiplie les messages ambigus sur les restrictions en place pour limiter la propagation du Covid-19. Alors que le maire de New York, Bill de Blasio, a réclamé l’envoi en urgence de « centaines de respirateurs et de centaines de milliers puis de millions de masques », Donald Trump a assuré, à contre-pied, vouloir arrêter les mesures de distanciation sociale pour préserver l’économie. Résultat : le pays le plus riche de la planète offre un spectacle de désunion.

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Principaux cas de coronavirus (Covid-19) aux États-Unis le 24 mars 2020

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