Ces Français privés d’emploi qui s’exilent au Mexique ! Reportages TV…

Avec ses paysages de carte postale et ses fêtes clandestines, Tulum, station balnéaire des rivages mexicains de la mer des Caraïbes, est le point de chute de touristes qui se rient de la pandémie. Des Français, qu’ont suivis les équipes de « Sept à Huit », cherchent ainsi à se faire une place au soleil. 

Alors que le Mexique est l’un des pays les plus endeuillés au monde par le Covid, avec plus de 200.000 morts, il ne compte pas renoncer à ses recettes touristiques. En pleine pandémie mondiale, on retrouve dans l’une de ses plus belles régions des touristes venus des quatre coins du globe et des soirées débridées dignes des débuts d’Ibiza.

La station balnéaire de Tulum,  sur la côte caraïbe de la péninsule du Yucatan, attire aussi de nombreux Français privés d’emploi, qui espèrent se faire une place au soleil en attendant la fin de la crise sanitaire.

L’enquête de « Sept à Huit » nous fait découvrir Julie qui, sans la crise du Covid, travaillerait toujours à Marseille dans une association médicale. Mais son contrat à durée indéterminée lui est passé sous le nez lors du second confinement fin octobre dernier. La jeune femme de 26 ans est alors partie tenter sa chance au Mexique, où elle a rapidement décroché un poste de directrice des ventes dans un groupe américain de restauration de luxe, juste après avoir contracté une forme légère du virus.

Un pari également réussi pour Anthony. Ce jeune homme d’une vingtaine d’années a été recruté par une agence immobilière afin de vendre des logements sur plan à des particuliers. En percevant 1% de commission sur chaque vente, le jeune homme empoche près de 15.000 euros tous les mois. « J’en ai vendu 35 en 3 semaines », se réjouit le nouveau businessman….

D’autres en revanche vivotent. Florian, 25 ans, vit dans une auberge modeste et travaille dans un restaurant de plage en dehors de tout cadre légal. « Je mange pour 30 pesos tous les midis, soit 1,20 euros, c’est très bon et ça me remplit l’estomac », dit-il en dégustant un tacos.

Son maigre salaire de 350 euros par mois ne lui permet pas de louer une chambre individuelle. « Je vais continuer à vivre au jour le jour sans me poser de questions. Vivre ma vie comme en France, mais avec la plage. » 

C’est également le cas de Richy, un DJ qui tente de se frayer un chemin dans le circuit de soirées clandestines. « J’hésitais entre Dubaï et Tulum vu que ce sont des destinations encore très prisées. » 

En dépit des difficultés, il est bien décidé à rester.

Comme eux, des centaines de personnes sont rémunérées de la main à la main sans contrat. En cas de contrôle, ces travailleurs illégaux seraient immédiatement expulsés du territoire et la fermeture de l’établissement déclarée.

Mais dans les faits, les autorités du pays persistent à fermer les yeux, parfois contre rémunération, afin de préserver le tourisme.

Source – LCI

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