Covid-19 : plus d’un million de cas au Mexique ! La situation s’aggrave en Europe…

Depuis le début de la pandémie, au moins 1 305 039 personnes sont décédées du coronavirus, pour 53 438 640 cas, selon un comptage réalisé par l’Agence France-Presse samedi. Les États-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 245 574 décès, devant le Brésil (165 658 morts), l’Inde (129 188 morts), le Mexique (98 259 morts) et le Royaume-Uni (51 304 morts).

Avec 284 000 nouveaux cas quotidiens, l’Europe est toujours la région enregistrant la plus forte progression. Mais c’est aux États-Unis que la situation est la plus préoccupante : près d’un décès sur cinq a eu lieu dans ce pays, le plus endeuillé au monde avec 245 574 morts pour 10 988 372 cas, selon le dernier bilan de l’université Johns-Hopkins.

Le Mexique a annoncé avoir dépassé samedi le million de cas confirmés, après avoir enregistré 5 860 nouvelles infections en 24 heures et 635 décès supplémentaires liés à l’épidémie au cours des vingt-quatre dernières heures, a rapporté dimanche le ministère de la Santé.

La maire de Mexico, Claudia Sheinbaum, a annoncé vendredi la fermeture des bars et des cantines pendant 15 jours. Le bilan s’élève désormais à 1.003.253 contaminations et 98.259 morts, selon les données officielles. Les autorités sanitaires ont prévenu que le nombre réel de personnes infectées était vraisemblablement supérieur au nombre de cas recensés.

La situation s’aggrave en Europe

En Allemagne, près d’un millier d’anti-masques ont défilé à Francfort à l’appel d’un collectif « Libre penseur », 700 personnes se sont également rassemblées à Ratisbonne, et d’autres manifestations sont prévues dimanche. La chancelière allemande Angela Merkel avait estimé que l’épidémie allait a minima « nous occuper tout l’hiver ».

En France, des manifestations contre les restrictions s’y sont tenues samedi, rassemblant plusieurs centaines de manifestants à Marseille et 1 500 personnes à Nice. D’autres pays européens ont annoncé samedi de nouvelles restrictions : la Grèce va fermer ses écoles primaires et ses crèches, l’Ukraine ses commerces non essentiels pour trois week-ends. En Autriche, le chancelier Sebastian Kurz a annoncé qu’à partir de mardi et jusqu’au 6 décembre, serait « instauré un confinement comme celui du printemps », avec les sorties restreintes au maximum et la fermeture des écoles et magasins non essentiels.

La situation s’aggrave en Italie, qui a enregistré 544 morts en 24 heures. Et près de la moitié des Italiens sont désormais en confinement partiel. Dans la région de Naples, classée en « zone rouge » comme la Toscane, les hôpitaux sont débordés : on y a soigné parfois des patients directement dans leur voiture, tandis que d’autres agonisaient dans des ambulances. Ailleurs dans le monde, le nombre de contaminations augmente sur tous les continents, à l’exception de l’Océanie.

En attendant le vaccin…

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a dit samedi prévoir de donner son avis favorable à un premier vaccin « d’ici la fin de l’année » en vue d’une distribution « à partir de janvier », « si les données (cliniques) sont solides ».

En lançant un vaccin en janvier, ses premiers effets sur la propagation du virus « seront visibles dans cinq à six mois, essentiellement l’été prochain », a estimé Guido Rasi, directeur de l’EMA. Mais la responsable de la division immunisation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Katherine O’Brien, a prévenu que la méfiance du public envers l’immunisation pourrait rendre inutile le plus efficace des produits, dans un entretien à l’Agence France-Presse.

Source – Agences

 

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