Cristina Rubalcava expose à Acapulco pour la bonne cause…!

Cristina Rubalcava, ambassadrice du Grand Journal en France est de retour au  Mexique. Cette artiste peintre au grand cœur qui se bat pour défendre les couleurs de son pays est venue exposer à Acapulco pour l’association Ninos en alegria…

Femme de tous les combats, Cristina Rubalca va défendre et aider l’association “Ninos en alegria”, (Enfants joyeux) dans l’état du Guerrero, qui reconstruisent et réhabilitent des écoles publiques dans les zones marginalisées, pour que les enfants de cette région puissent avoir accès à l’instruction dans de bonnes conditions. L’exposition aura lieu à Acapulco du 13 au 15 mars 2010 dans la Villa Alejandra.

L’association “Ninos en alegria” qui travaille en partenariat avec L’Unicef, le DIF, et la SEP mexicaine a déjà accomplit un travail de titan dans la remise en état de nombreuses écoles et plus de mile deux cents enfants ont pu déjà bénéficier des biensfaits de cette association. C’est aussi une des missions de Cristina Rubalcava que de trouver les fonds nécessaires pour aller de l’avant et financer un projet qui prône la révolution de l’éducation : “Viva la revolucion de la educacion …la mejor Revolucion”. (Vive la révolution de l’éducation… la meilleure Révolution)…

Acapulco est une ville qu’affectionne particulièrement Cristina Rubalcava car l’hôtel Elcano Royal est entièrement décoré de ses fresques et peintures. Animée du désir de faire revivre la culture traditionnelle de cette ville balnéaire intimement liée à la musique, au chant et à la danse, Cristina Rubalcava a élaboré ses œuvres comme on compose des boléros et des valses.

Elle a puisé son inspiration dans l’inventaire des images-symboles qui ont forgé depuis les années 50 le renom d’Acapulco : la baie ornée de ses innombrables palmiers, les plages émaillées de pistes de danse avec des orchestres jouant à toute heure, la Vierge de la Guadalupe, l’âne buveur de bière, les célèbres plongeurs, les objets de magie vendus sur les marchés et sculptés à partir de la faune et de la flore marine, sans oublier la célèbre chanson écrite par son ami Agustin Lara (Maria Bonita), que Maria Felix avait si joliment interprété.

Cristina Rubalcava est née en 1943 au Mexique, mais elle vit et travaille ses œuvres depuis 1970 à Paris. Elle voyage beaucoup en Europe et représente le fer de lance de la culture mexicaine qu’elle fait découvrir avec passion.

Femme active, toujours débordante d’idées, elle enregistre actuellement une chanson avec le compositeur mexicain German Garcia mais elle a également travaillée avec los Tigres Del Norte qui chantent des Corridos racontant la révolution, héritage des troubadours espagnol…

Cristina ne s’enferme pas dans sa peinture…..la poésie, la poterie, la musique sont aussi des arts qu’elle cultive avec amour. Actuellement son mural dédié au Bicentenario de la révolution mexicain fait le tour de l’Europe avec   « recorrido por los corridos » représentant les chansons du groupe musical los Tigres del Norte.

J.M.G Le Clezio écrivait ces mots sur Cristina :

« Votre œuvre est belle et nécessaire, elle nous donne des secrets que l’occident est en  train d’oublier, la lumière des yeux oủ l’enfance ne s’achève jamais, une autre lumière aussi, entre crépuscule et aurore, que nous n’avions guère rencontrée que dans les tableaux de Chagall, et aussi, entre ce bal de la vie et de la mort, de la cruauté et de l’amour, qui est l’immense leçon du Mexique, auquel vous appartenez par la naissance et par ce qui précède la naissance… »

L’académicien français Jean d’Ormesson, écrivait : « C’est la nef des fous d’Amérique, c’est le rendez-vous des amis, c’est la fête de la musique, de la peinture et des livres. Veillez sur la fresque de Cristina Rubalcava comme sur la prunelle de vos yeux ! Si vous l’abîmez, le siècle serait décapité. »

En quelques lignes voici ce qu’écrivait le très célèbre Carlos Fuentes en 1980 au sujet de Cristina Rubalcava.

« Animée du regard implacable des terribles déesses ambiguës du panthéon aztèque, vie et mort, corruption et pureté, aube et crépuscule. Cristina Rubalcava peint l’ordre du matriarcat secret de l’Amérique latine, l’oratorio des femmes humiliées mais vengeresses, des amours perdues qui donnent corps à la vie pour détruire ensuite, des bouches de pourpre qui jamais ne pourront embrasser et oủ cruelles sont les questions calmées par le cœur. Musique déguisée le boléro peint par Cristina Rubalcava est ni plus ni moins que « le dernier hommage d’un bohémien à une reine. » Après cela, comme dirait Hamlet, faisons  silence. »

Le grand Journal vous invite à consulter le site de Cristina Rubalcava, pour un voyage tout en charmes et revivre en images une carrière déjà bien remplie :   www.cristinarubalcava.com

Georges Goubert – (www.legrandjournal.com.mx)

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