La journaliste Lydia Cacho poursuit son combat ! « El Góber Precioso » arrêté á Acapulco…

Mario Marin ancien gouverneur de l’état de Puebla a été accusé ce jeudi d’avoir fait torturer en 2005 une journaliste qui avait dénoncé un réseau de pornographie infantile. 

La journaliste Lydia Cacho avait publié en 2005 un livre où elle révélait l’existence d’un réseau d’exploitation sexuelle d’enfants dans lequel auraient été impliqués deux hommes d’affaires liés à l’ancien élu. Elle réside actuellement en Espagne !

Mario Marin, qui a été entre 2005 et 2011 gouverneur de l’Etat de Puebla, dans le centre du Mexique, a été arrêté mercredi dans la station balnéaire d’Acapulco et transféré à Cancun, où il a été présenté jeudi à un juge. Au cours de l’audience, Mario Marin a été accusé formellement de torture contre la journaliste Lydia Cacho, ce qui, s’il est reconnu coupable, pourrait lui valoir 12 ans de prison.

La journaliste avait publié en 2005 un livre où elle révélait l’existence d’un réseau d’exploitation sexuelle d’enfants dans lequel auraient été impliqués deux hommes d’affaires libanais liés à Mario Marin.

Il avait évoqué « une tape sur la tête »

En décembre 2005, Lydia Cacho, accusée de calomnie et de diffamation par l’un d’eux a été arrêtée à Cancun par des agents du parquet de Puebla. Elle a été libérée en janvier 2006, et un mois plus tard est apparu dans la presse un enregistrement dans lequel Mario Marin déclarait à cet homme d’affaire libanais, à présent en fuite, avoir donné à la journaliste « une tape sur la tête » en représailles à la publication de son livre.

Lydia Cacho, qui vit actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, affirme quant à elle avoir été « torturée psychologiquement » par les agents qui l’ont arrêtée et l’ont menacée d’abuser sexuellement d’elle.

« J’ai passé 14 ans à demander justice pour avoir été torturée par le complice d’un réseau de pornographie infantile », a écrit la journaliste sur Twitter.

L’autre homme d’affaires libanais, Jean Succar Kuri, a été condamné en 2011 à 112 ans de prison. La sentence a été annulée pour vice de forme, mais il est toujours en détention.

Article du 06/08/2012 – La journaliste Lydia Cacho quitte le pays en raison de menaces de mort !

Lydia Cacho avec notre rédacteur en Chef lors du Women´s  forum de Mexico en 2019

La journaliste mexicaine Lydia Cacho s’apprête à quitter le Mexique cette semaine en raison de menaces de mort reçues fin juillet, a indiqué lundi à l’AFP Ricardo Gonzalez, représentant d’Article 19, organisation de protection des journalistes basée à Londres.

L’idée est qu’elle sorte du pays pour rectifier sa stratégie de sécurité, elle va continuer à travailler et cela est complètement temporaire« , a déclaré M. Gonzalez.

Créatrice en 2000 d’une association de défense des femmes et des enfants contre les violences domestiques ou sexuelles, Lydia Cacho avait dénoncé dans un livre publié en 2005 – « Los demonios del Eden » (« Les démons de l’Eden« ) – un réseau de pédophiles impliquant des entrepreneurs et des politiciens mexicains.

Depuis cette date, Mme Cacho fait régulièrement l’objet de menaces et a été placée sous la protection de la police.

Le 29 juillet, la journaliste de 49 ans a reçu à son domicile de Cancun, sur la côte est du Mexique, un message de menaces par le biais d’un appareil de communication par radio en principe destiné à sa sécurité.

« Ne nous cherche pas ou on va te renvoyer à la maison en morceaux« , lui a dit une voix d’homme. Les conseillers chargés de la sécurité de la journaliste ont estimé que l’individu avait dû utiliser une technologie satellitaire pour parvenir à pénétrer son système de communication par radio.

« L’origine de la menace par l’intermédiaire de son propre système de communication d’urgence doit être particulièrement alarmante pour les autorités mexicaines en charge de sa sécurité« , a réagi dans un communiqué Carlos Lauria, coordinateur du programme pour les Américains du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), ONG basée à New York.

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