La négociation commerciale entre l’UE et le Mexique bute maintenant sur les autos !

La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström a affirmé mardi vouloir s’entendre avec le Mexique au premier semestre de cette année pour moderniser leur accord commercial, datant de 2010. »Il y a encore des points à régler comme celui concernant l’industrie automobile, mais je pense que nous pouvons les résoudre (…)

Nous voulons les résoudre pendant la première partie de l’année, mais je ne peux pas encore vous donner de date », a dit la commissaire suédoise, en marge d’une réunion des 28 ministres du Commerce de l’UE à Sofia.

Selon une source européenne, le Mexique insiste pour que l’Union européenne accepte l’importation de voitures en provenance du Mexique, mais dont une part très importante de pièces proviendraient d’autres pays comme les Etats-Unis –jusqu’à 65 %. Or, ceci n’est pas acceptable pour l’UE.

« Il est hors de question que le Mexique serve de plateforme pour faire passer un certain nombre d’éléments des Etats Unis vers l’Europe, donc c’est une préoccupation », a dit le secrétaire d’Etat français auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, lors d’un entretien à l’AFP.

« Et sur les indications géographiques, nous avons des demandes sur des marques comme le champagne, le bourgogne (…) Tant que ces éléments ne sont pas remplis, il y a une petite pause qui a été décrétée. Les choses sont en mode pause », a-t-il ajouté.

Son homologue allemand, Matthias Machnig, s’est montré plus souple: « Je pense que nous pouvons finaliser avec le Mexique dans quelques semaines », a-t-il dit, soulignant toutefois également le problème posé par le secteur de l’industrie automobile.

Article du 10 janvier 2018 – La négociation commerciale entre l’UE et le Mexique bute sur le fromage ! 

Le Mexique et l’Union européenne viennent de reprendre leurs discussions à Mexico en vue de moderniser leur accord commercial datant de 2000 et qui devrait avoir un impact sur différents produits, dont le fromage mexicain. Débutées  lundi, les négociations doivent se poursuivre jusqu’au 17 janvier.

Après d’importantes avancées ces derniers mois, les deux parties, qui s’étaient fixé l’objectif de conclure les négociations en 2017, avaient convenu en décembre qu’il restait quelques « problèmes à régler ». Débutées  lundi, les négociations doivent se poursuivre jusqu’au 17 janvier. Le Mexique était en 2016 le 13e partenaire commercial de l’Union européenne.

Les discussions n’ont entre autres pas suffisamment avancé sur le secteur agricole, en particulier les produits laitiers, très sensible pour les Européens, ainsi que sur l’ouverture des marchés publics mexicains, expliquait en décembre une source proche du dossier.Le fromage de type « Manchego » produit au Mexique figure parmi les quelque 300 origines géographiques spécifiques (AOC) que l’UE entend protéger, dont des vins, des bières et des charcuteries.

Mais cela coince du côté des producteurs de fromage de la deuxième économie d’Amérique latine, où le « Manchego » mexicain a 15 % du marché local des fromages. « Les gens l’identifient comme un produit très local qui n’a aucune référence à ceux qui sont produits dans l’Union européenne », a déclaré Miguel Ángel Garcia Paredes, représentant de la filière laitière mexicaine (Canilec).

Lire notre article : Entre l’Europe et le Mexique, c’est la « guerre des fromages » !

L’UE et le Mexique ont engagé en mai 2016 des pourparlers pour dynamiser leurs échanges commerciaux en modernisant un accord entré en vigueur il y a 18 ans, avec l’objectif de le mettre en conformité avec le traité signé avec le Canada, le Ceta, dont l’UE veut faire un modèle.

Les deux parties avaient annoncé quelques mois plus tard, en février 2017, leur intention d’accélérer leurs discussions, portées par l’élection entre temps du protectionniste Donald Trump à la présidence des États-Unis.

Le président américain a rapidement remis en cause l’accord de libre-échange de son pays avec le Mexique et le Canada, l’Alena, que les trois parties ont commencé à renégocier, ce qui a conduit Mexico à diversifier ses débouchés commerciaux. Cet accord a permis d’instaurer une zone de libre-échange entre les deux parties, avec pour conséquence un accroissement des échanges et des investissements bilatéraux.

Le commerce entre le Mexique et l’Union européenne a ainsi triplé entre 1999 et 2016, selon les autorités mexicaines. Les exportations mexicaines vers l’UE, qui atteignent 19 milliards de dollars (16 milliards d’euros), restent néanmoins modestes en comparaison des 302 milliards de dollars (255 milliards d’euros) exportés l’an passé vers les États-Unis.

Article du 27 décembre 2017 – L’UE et Mexico poursuivent leur négociation commerciale !

L’Union européenne et le Mexique prolongent leur discussion sur la modernisation de leur accord commercial. Les deux partenaires espéraient conclure les négociations avant la fin de l’année mais la négociation butte sur les règles d’origine.

Le ministre mexicain de l’Economie avait fait le déplacement à Bruxelles pour faciliter le dialogue, mais il reste des points de divergences souligne la Commissaire européenne chargée du Commerce.

“Les règles d’origine sont compliquées parce que nous avons des systèmes différents mais nous avons beaucoup travaillé pour trouver des compromis, pour comprendre les systèmes des uns et des autres”, détaille Cecilia Malmström. Les discussions semblent achopper en particulier sur la question des produits laitiers.

Lire notre article:  « Entre l’Europe et le Mexique, c’est la « guerre des fromages » ! »

L’Union et le Mexique ont décidé en 2016 de moderniser leurs relations commerciales conclues en l’an 2000. Cette accélération des négociations est une réponse au protectionnisme du président américain. Donald Trump veut en effet renégocier l’ALENA, l’Accord de libre-échange nord-américain, entre Washington, Mexico et Ottawa.

“Le Mexique est désormais dans une situation très difficile car si Trump décide de retirer les Etats-Unis de l’ALENA et décide de mettre un terme à l’ensemble de l’accord commercial, Mexico doit trouver de nouveaux partenaires commerciaux dans le monde afin de compenser les pertes que la décision de Trump pourrait engendrer”, explique Fredik Erixon, directeur du European Centre for International Political Economy.

Les échanges entre Européens et Mexicains ont été multipliés par trois ces dernières années. L’Union européenne était en 2016 le 3e partenaire commercial du Mexique, derrière les Etats-Unis et la Chine.

L’Union européenne et le Mexique en passe de signer un nouvel accord !

L’Union européenne et le Mexique espèrent conclure « cette semaine » les discussions en vue de moderniser leur accord commercial, a affirmé mardi le vice-président de la Commission européenne Jyrki Katainen après une rencontre à Bruxelles avec le ministre mexicain de l’économie, Ildefonso Guajardo.

« Nous avons réaffirmé notre engagement à conclure le plus rapidement possible et, si possible, cette semaine, un accord politique » sur ces négociations, a twitté Jyrki  Katainen.
Au cours de son séjour en Belgique, ce dernier devait aussi rencontrer la commissaire européenne au commerce Cecilia Malmström et celui à l’agriculture Phil Hogan, afin de trouver des solutions pour « conclure le processus », selon un communiqué du gouvernement mexicain.L’UE et le Mexique ont engagé en mai 2016 des pourparlers pour dynamiser leurs échanges commerciaux en modernisant un accord entré en vigueur il y a 17 ans, avec l’objectif de le mettre en conformité avec le traité signé avec le Canada, le Ceta, dont l’UE veut faire un modèle.
Les deux parties avaient annoncé quelques mois plus tard, en février 2017, leur intention d’accélérer leurs discussions, portées par l’élection entre temps du protectionniste Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Le président américain a rapidement remis en cause l’accord de libre-échange de son pays avec le Mexique et le Canada, l’Alena, que les trois parties ont commencé à renégocier, ce qui a conduit Mexico à diversifier ses débouchés commerciaux.
Le protectionnisme affiché de M. Trump a par ailleurs amené l’UE à renforcer son rôle de porte-étendard du libre-échange. Bruxelles s’est efforcé de conclure avant la fin de l’année 2017 les négociations avec le Japon et aurait aimé faire de même – mais sans succès – avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay).
Le Mexique a été le premier pays d’Amérique latine à signer avec l’UE, en 1997, un accord de partenariat économique, de coordination politique et de coopération, entré en vigueur en 2000. Cet accord a permis d’instaurer une zone de libre-échange entre les deux parties, avec pour conséquence l’accroissement des échanges et des investissements bilatéraux.
Le commerce entre le Mexique et l’Union européenne a triplé entre 1999 et 2016, selon les autorités mexicaines. Les exportations mexicaines vers l’UE, qui atteignent 19 milliards de dollars (16 milliards d’euros), restent néanmoins modestes en comparaison des 302 milliards de dollars (255 milliards d’euros) exportés l’an passé vers les Etats-Unis. Le Mexique était en 2016 le 13e partenaire commercial de l’Union européenne.
Source – Agences
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