Les Etats-Unis ont à nouveau un ambassadeur au Mexique !

Le nouvel ambassadeur américain au Mexique, Christopher Landau, est arrivé vendredi à Mexico. Le poste était vacant depuis plus d’un an, en raison de tensions entre les deux pays sur fond de crise migratoire.

« Je viens ici pour écouter et apprendre », a déclaré l’avocat, 55 ans, sans expérience diplomatique, à son arrivée à l’aéroport de Mexico City. Le Sénat américain a confirmé sa nomination le 1er août.

Christopher Landau n’a aucune expérience diplomatique mais a étudié l’Amérique latine à l’université de Harvard et parle espagnol. Son père, George Landau, a servi comme ambassadeur des Etats-Unis au Chili, au Paraguay et au Venezuela.

Article du 23 mars 2019 – Trump nomme un avocat conservateur comme ambassadeur US au Mexique !

Le président américain Donald Trump a annoncé la nomination d’un avocat comme ambassadeur des Etats-Unis au Mexique, un rôle délicat au moment où le milliardaire fait preuve de détermination à construire un mur frontalier.

Christopher Landau, dont le nom était évoqué pour un poste au sein de l’administration Trump depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2017, a œuvré en tant que clerc de deux juges conservateurs de la Cour suprême avant de devenir un avocat spécialisé dans les procédures en appel.

Il n’a aucune expérience diplomatique mais a étudié l’Amérique latine à l’université de Harvard et parle espagnol. Son père, George Landau, a servi comme ambassadeur des Etats-Unis au Chili, au Paraguay et au Venezuela.

Cette nomination, qui doit encore être validée par le Sénat, a été annoncée avec d’autres par un communiqué du président Trump. Plusieurs postes diplomatiques importants restent vacants plus de deux ans après l’investiture de l’ex-magnat de l’immobilier.

Les Etats-Unis n’avaient plus d’ambassadeur au Mexique depuis la démission en mai de Roberta Jacobson, nommée par Barack Obama. Elle avait décidé de rester à son poste dans un souci de continuité mais se plaignait du processus chaotique de prise de décision.

Dans un entretien avec la radio publique NPR peu après sa démission, elle avait qualifié de «non-américaine» la politique de Donald Trump sur l’immigration et avait estimé que ces positions pourraient affecter l’influence des Etats-Unis dans la région.

Le milliardaire américain a fait de la lutte contre l’immigration l’une de ses priorités de campagne, allant jusqu’à affirmer que certains immigrés mexicains étaient des violeurs et promettant de construire un mur à la frontière entre les deux pays que Mexico paierait.

Or il a provoqué la plus longue paralysie des administrations -un «shutdown» de 35 jours- et émis son premier veto cette semaine pour obtenir du Congrès américain le financement du mur, son administration reconnaissant implicitement que le Mexique ne le paierait finalement pas.

Source – Agences 

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