Le Mexique emporté à son tour par la vague #MeToo !

Le Mexique est touché depuis quelques jours par une vague de dénonciation du harcèlement sexuel, en particulier dans le monde de l’édition et des médias.

Près d’un an et demi après le déclenchement aux Etats-Unis de cette vague de dénonciation du harcèlement sexuel, le Mexique est emporté par la bourrasque #MeToo.

Tout a démarré jeudi 21 mars par un simple tweet, celui d’une femme, Ana Gonzalez qui dénonce des viols à répétition commis par un célèbre écrivain mexicain. Peu après, elle publie son nom et sa photo. L’intéressé nie en bloc, mais les accusations contre lui se multiplient sur la toile. Puis dans la foulée, le mouvement s’élargit, sous le titre #Metooescritores, les écrivaines #MeToo.

Et en moins d’une semaine, tout l’univers de l’édition littéraire est secoué : 200 noms sont pointés du doigt, tous soupçonnés de harcèlement. Et tous se défendent en parlant de délation sans preuve.

Ce mouvement s’est propagé à d’autres secteurs d’activité comme une traînée de poudre. En 48 heures, on a vu apparaître des #Meetooperiodistas, #Metoocine #Metoomusica, #MeetooAcademicos, et le dernier né #Meetooempresarios. Traduction : les journalistes, le cinéma, la musique, le monde universitaire, et enfin celui de l’entreprise. Le monde des médias est particulièrement touché, comme un peu partout dans le monde : 150 hommes sont visés par différents témoignages anonymes.

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