La compagnie pétrolière publique mexicaine Pemex a revu à la hausse mardi son estimation des réserves d’hydrocarbures du gisement terrestre d’Ixachi, dans l’est du pays, qu’elle a qualifiées de « plus importante découverte sur un gisement terrestre en 25 ans ».
Le gisement, situé à 72 kilomètres du port de Veracruz (est), « a une superficie plus importante que ce qui avait été établi lors de l’annonce de sa découverte en novembre 2017 », a fait savoir le groupe dans un communiqué.
Les réserves de ce gisement sont estimées à plus d’un milliard de barils équivalent pétrole. « Cette découverte est la plus importante réalisée dans la partie terrestre au cours des 25 dernières années dans notre pays et la quatrième plus grande au niveau mondial au cours des dix dernières années », a ajouté la compagnie.
Elle a souligné la grande valeur économique du gisement en raison de sa proximité avec des infrastructures déjà opérationnelles. La production de Pemex est en baisse depuis 2004, année où elle avait produit quelque 3,4 millions de barils/jour.
Le gouvernement du président sortant Enrique Peña Nieto a tenté d’enrayer ce déclin par une vaste réforme énergétique, qui a ouvert le secteur aux capitaux privés pour la première fois en plus de 70 ans.
Le président élu Andrés Manuel Lopez Obrador, qui prendra ses fonctions le 1er décembre, a toutefois déclaré que les contrats déjà attribués dans le cadre de la réforme seraient réexaminés avant de nouveaux appels d’offre. Il a également promis d’augmenter la production en investissant plusieurs millions de dollars dans le secteur, notamment pour l’exploration.
Début d’octobre, Pemex a annoncé la découverte de sept gisements de pétrole brut léger dans le golfe du Mexique.
Article du 10 octobre 2018 – Pemex découvre de nouveaux gisements dans le Golfe du Mexique !
La compagnie pétrolière publique mexicaine Pemex a annoncé mardi la découverte de sept gisements de pétrole brut dans le Golfe du Mexique, d’un potentiel estimé à 180 millions de barils, ce qui pourrait relancer une production en déclin.
Ils font partie «des dix gisements les plus importants en eau peu profonde découverts ces quinze dernières années» a annoncé le secrétaire d’État à l’Énergie Pedro Joaquín Coldwell.
«Ces nouveaux gisements mis au jour en eau peu profonde s’ajoutent à d’autres champs pétrolifères découverts ces dernières années, en cours d’évaluation et en transition vers une phase de production», a indiqué Pemex dans un communiqué. L’exploitation future de ces gisements devrait aider Pemex à «atteindre les objectifs de production fixés ces dernières années», a ajouté l’entreprise.
La production mexicaine de pétrole s’est amenuisée depuis 2004, passant de 3,4 millions de barils par jour à une moyenne de 1,8 million de barils par jour en août dernier.
Le gouvernement du président sortant Enrique Peña Nieto a tenté d’enrayer ce déclin par un vaste plan de réforme énergétique, qui a ouvert le secteur aux capitaux privés pour la première fois en 70 ans.
Depuis, plus d’une centaine de contrats ont été signés que le président nouvellement élu a promis de vérifier pour s’assurer que leur attribution n’ait pas été entachée de faits de corruption.
Andrés Manuel López Obrador, qui prendra ses fonctions le 1er décembre prochain, a promis de relancer l’exploration et la production en modernisant les raffineries, moyennant des investissements chiffrés en milliards de dollars.
Article du 26 février 2018 – Pétrole – Pemex a creusé ses pertes en 2017 !
La compagnie pétrolière mexicaine Pemex (publique) a creusé ses pertes en 2017, à 17,9 milliards de dollars contre 14,3 un an plus tôt, souffrant notamment de la dépréciation du peso.
Sur le seul quatrième trimestre, sa perte nette est de 18 milliards de dollars, alors que le groupe d’Etat avait dégagé un bénéfice de 3,8 milliards de dollars sur la même période de 2016.
Outre la perte de valeur du peso mexicain face au dollar, Pemex cite le coût financier plus élevé de sa dette comme facteur négatif pour son bilan.
Après une amorce de redressement fin 2016 et trois trimestres consécutifs de bénéfice, l’entreprise était de nouveau tombée dans le rouge au troisième trimestre 2017.
Première entreprise du pays, Pemex a toutefois profité, au dernier trimestre 2017, d’un bond de ses ventes de 24%, grâce à la reprise des cours du pétrole sur le marché international et à la libéralisation des prix des stations-essence au Mexique.
Son chiffre d’affaires atteint ainsi sur la période 21,6 milliards de dollars.
Pemex, dont les recettes représentent environ 16% de celles de l’Etat mexicain, a dû faire face ces dernières années à de graves problèmes financiers alors que sa production chutait et que les cours du brut étaient aussi à la baisse.
Cette année, elle a aussi souffert de la suspension de ses opérations au troisième trimestre après le passage des ouragans et surtout de deux violents tremblements de terre qui ont secoué le Mexique en moins de deux semaines en septembre.
Au quatrième trimestre, la production moyenne de Pemex était de 1,88 million de barils par jour, contre deux millions sur la même période de 2016 et 3,3 millions en 2004, quand ses chiffres ont commencé à baisser.
Le gouvernement a lancé en 2013 une vaste réforme énergétique, qui a mis fin au monopole d’Etat de Pemex, vieux de près de 80 ans.
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Source – AFP