Coronavirus – Les mesures et les restrictions se multiplient dans le monde !

À l’échelle mondiale, plus de 19 millions de cas ont été déclarés au total, dont un million en quatre jours, et plus de 715 000 personnes sont décédées. Au Mexique, troisième pays le plus endeuillé au monde, la barre des 50 000 décès a été franchie jeudi.

Plus de 2 000 morts en 24 heures aux États-Unis, une première depuis trois mois. Près de 100 000 morts au Brésil et plus de 50 000 au Mexique. La barre du million de cas dépassée en Afrique et celle des deux millions en Inde. Hausse du nombre de cas en Espagne et en France… Huit mois après l’apparition de l’épidémie de Covid-19, les chiffres sont alarmants et de nombreux pays renforcent mesures sanitaires et restrictions dans la hantise d’une deuxième vague.

Au Mexique, la barre des 50 000 décès a été franchie jeudi

À l’échelle mondiale, plus de 19 millions de cas ont été déclarés au total, dont un million en quatre jours, et plus de 715 000 personnes sont décédées.

Les États-Unis ont enregistré jeudi 2 060 nouveaux décès, un sombre bilan journalier qu’ils n’avaient pas atteint depuis trois mois, selon l’université Johns Hopkins. Ce rebond porte à plus de 160 000 le nombre total de morts du coronavirus dans le pays, de loin le plus touché au monde par la pandémie devant le Brésil, où le bilan a atteint jeudi 98 493 morts.

Au Mexique, troisième pays le plus endeuillé au monde, la barre des 50 000 décès a été franchie jeudi. Et l’Argentine, où la maladie a fait 4 251 morts, a recensé pour le troisième jour consécutif un nombre record de nouvelles contagions.

L’Inde a dépassé vendredi la barre des deux millions de cas déclarés pour 41 585 décès depuis le début de la pandémie. Et l’Afrique quant à elle a franchi jeudi la barre du million de cas, dont plus de la moitié en Afrique du Sud, selon un décompte AFP. La pandémie a fait plus de 21.000 morts sur le continent, qui reste toutefois le moins touché dans le monde.

Ces chiffres ne reflètent qu’une partie de la réalité, nombre de pays africains aux systèmes de santé défaillants ne disposant que de capacités de dépistage limitées.

Nouvelles mesures et restrictions dans de nombreux pays

Face à cette pandémie qui ne faiblit pas, de nombreux pays ont mis en place de nouvelles mesures.

Ainsi Melbourne, la deuxième ville d’Australie, a décrété une nouvelle phase de strict confinement, prévue pour durer six semaines. En Grande-Bretagne, les autorités ont décidé que les voyageurs en provenance de Belgique, d’Andorre ou des Bahamas arrivant en Angleterre et en Écosse seront de nouveau soumis à une quarantaine.

La Finlande, un des pays du continent les plus épargnés, a annoncé jeudi qu’elle préparait de nouvelles mesures pour répondre à une accélération de l’épidémie, évoquant une « forme de deuxième phase qui a commencé », même s’il est trop tôt pour parler de « seconde vague ».

La Norvège a quant à elle annoncé repasser la France en zone rouge du fait de la résurgence des cas, conduisant à une quarantaine obligatoire de dix jours pour tous les voyageurs arrivant de France dans le pays scandinave.

Masques en extérieur et quarantaines

En France, où le nombre de personnes diagnostiquées positives au virus a augmenté de plus de 30% en une semaine, le masque est devenu obligatoire même à l’extérieur dans les zones les plus fréquentées de villes comme Toulouse, Tours, Saint-Tropez, et d’un certain nombre de villes de Nouvelle-Aquitaine. Il en sera prochainement de même à Paris, alors que l’instance scientifique qui guide le gouvernement a jugé « hautement probable qu’une seconde vague épidémique soit observée à l’automne ou l’hiver ».

Une mesure similaire est entrée en vigueur dans le Quartier Rouge d’Amsterdam et dans les quartiers commerçants de Rotterdam. La Grèce a annoncé de son côté qu’elle allait fermer ses frontières terrestres, sauf avec la Bulgarie, aux voyageurs la nuit. Des mesures sanitaires d’urgence ont été prises sur la petite île touristique de Poros, près d’Athènes.

L’Irlande a pour sa part décidé de repousser la dernière phase de son déconfinement, qui comprend notamment la réouverture de tous les pubs. Et l’Allemagne vient de classer la province belge d’Anvers zone à risque, avec quarantaine obligatoire pour les voyageurs qui en viennent, sauf présentation d’un test négatif.

L’Espagne, où des quarantaines locales sont imposées notamment au Pays Basque, en Catalogne et en Aragon, a ajouté vendredi à la liste la ville d’Aranda de Duero, 32 000 habitants à 150 km au Nord de Madrid. Des contrôles de police ont été installés aux abords de la ville, qui restera sous cloche pendant au moins deux semaines.

Contre-pied aux États-Unis

À l’inverse de nombre de pays, les autorités américaines ont, elles, annoncé la levée de leur recommandation appelant les citoyens américains à éviter tout voyage à l’étranger. La diplomatie américaine a fait savoir qu’elle traiterait désormais à nouveau au cas par cas chaque pays. La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont classés « au niveau 3 »- voyage à éviter si possible.

Et à l’encontre de ses propres experts, plus prudents, le président Donald Trump a déclaré jeudi qu’un vaccin pourrait être produit avant la présidentielle américaine du 3 novembre. Pour sa part le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus s’est insurgé contre ce qu’il a qualifié de « nationalisme vaccinal ».

« Il devrait y avoir un consensus mondial pour faire de tout vaccin un bien public commun ».

Source – Agences

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