Les élections législatives de dimanche ont pris la forme d’un test à mi-mandat pour le président mexicain. L’institut national des élections au Mexique (INE) a partagé des chiffres préliminaires en fin de soirée.
La coalition au pouvoir Morena-PT-Verde demeure majoritaire mais recule au profit de la coalition PAN-PRI-PRD. Au niveau de la chambre basse, la coalition au pouvoir pourrait compter sur un maximum de 292 députés et la coalition PAN-PRI-PRD sur un maximum de 213 députés.
Movimiento Ciudadano fait une percée importante avec un maximum de 27 députés. Le parti au pouvoir, Morena, perd la majorité absolue (la moitié 250 plus un) à lui seul et la majorité qualifiée (deux tiers) dont il jouissait avec ses trois partis alliés mais demeure le parti le plus soutenu au Mexique.
« Les résultats définitifs émergeront des dépouillements qui débuteront mercredi prochain », a déclaré le président de l’INE, Lorenzo Córdova, lors d’une allocution à la presse. Les élections législatives de dimanche avaient pris la forme d’un test à mi-mandat pour le président mexicain.
Quelque 95 millions de Mexicains avaient été conviés à ce scrutin aux allures de referendum pour AMLO, l’acronyme du président de gauche élu pour 6 ans en 2018.
Le Mexique organise le plus grand scrutin de son histoire !
Le parti Morena du président Andrés Manuel López Obrador joue dimanche sa majorité qualifiée à la chambre des députés lors du plus grand scrutin organisé dans le pays.
Alors que le plus grand scrutin jamais organisé au Mexique doit se tenir le 6 juin, le chef de l’Etat, Andres Manuel Lopez Obrador, s’attaque aux autorités électorales.
A mi-mandat, « AMLO » reste populaire malgré un bilan modeste et une mauvaise gestion de la crise sanitaire.
Les Mexicains sont appelés aux urnes dimanche pour le plus grand scrutin de l’histoire du pays. Une simplification du calendrier électoral fait en effet coïncider pour la première fois le renouvellement des 500 sièges des députés, de 15 gouverneurs et de quelque 20.000 responsables locaux. A mi-mandat, le président Andrés Manuel López Obrador, dit « AMLO », s’est investi dans la campagne, allant jusqu’à critiquer les autorités électorales, pour espérer limiter le recul de son parti, Morena.
Si le président mexicain reste populaire, avec une cote de plus de 60 %, son parti pourrait en effet perdre du terrain au Parlement et remplacer moins de gouverneurs qu’espéré. D’après les sondages, Morena ne garderait que 40 % des sièges de députés, contre 51 % actuellement. Il perdrait ainsi la majorité qualifiée bâtie avec deux autres partis et qui est nécessaire pour mener à bien des réformes constitutionnelles.
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Au Mexique, l’« hyperprésidence » d’« AMLO » électrise la campagne électorale
Alors que le plus grand scrutin jamais organisé au Mexique doit se tenir le 6 juin, le chef de l’Etat, Andres Manuel Lopez Obrador, s’attaque aux autorités électorales.
Jamais un président mexicain n’avait autant discrédité les autorités électorales. Le bras de fer engagé par Andres Manuel Lopez Obrador (« AMLO ») électrise la campagne des méga-élections législatives et locales prévues le 6 juin. « J’exerce juste ma liberté d’expression », martèle AMLO, accusé de violer son devoir de réserve par l’Institut national électoral (INE). L’intéressé dénonce « la partialité » de l’INE au bénéfice de l’opposition. Son « hyperprésidence », qui prend pour cible les contre-pouvoirs, provoque une levée de boucliers face aux risques, selon ses critiques, de « dérive autocratique ».
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