Lewis Hamilton (Mercedes) s’est imposé au Mexique dimanche, devant Sebastian Vettel (Ferrari) et Valtteri Bottas (Mercedes). Mais pour le titre mondial, le Britannique devra attendre encore au moins une semaine.
Avant le week-end mexicain, Lewis Hamilton avait annoncé qu’il ne serait certainement pas titré sur l’Autódromo Hermanos Rodríguez, à cause de la vitesse de pointe des Ferrari en ligne droite, qu’il imaginait impossible à battre. Le Britannique n’avait qu’à moitié raison, car s’il n’a en effet pas encore coiffé sa sixième couronne, à cause de la troisième place de Valtteri Bottas, il a tout de même réussi à mater les monoplaces italiennes, pourtant en première ligne après la pénalité de Max Verstappen samedi.
Et c’est la stratégie qui a décidé du sort de cette course, et de la 83e victoire de Hamilton en F1. Car il s’est avéré que les écuries n’avaient qu’une idée assez confuse de la dégradation des pneus, notamment les plus durs. Et elles ont opté pour des choix différents selon les pilotes : un seul arrêt pour Hamilton, Vettel et Bottas, et deux arrêts pour Charles Leclerc et Alexander Albon. C’est la première option qui s’est révélée payante, même si pour le vainqueur, elle a imposé une grosse prise de risque.
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Article du 26 octobre 2019 – Verstappen en pole-position
Max Verstappen (Red Bull-Honda) a fait la nique aux Ferrari samedi en s’emparant de la pole-position pour le GP du Mexique devant Charles Leclerc et Sebastian Vettel alors que Lewis Hamilton et les Mercedes ont marqué le pas.
Hamilton partira lui en 4e position. Il doit marquer 14 points de plus que son coéquipier Valtteri Bottas dimanche sur le circuit des Frères Rodriguez dans la capitale mexicaine pour être couronné champion du monde pour la 6e fois.
Il pourrait toutefois profiter du fait que Bottas a détruit sa voiture dans les dernières secondes en heurtant le mur de sécurité. Le Finlandais devrait partir 6e, si sa voiture peut être réparée sans encourir de pénalité, sur la même ligne que le coéquipier de Verstappen, le Thaïlandais Alexander Albon.
Toto Wolff, le responsable de l’écurie Mercedes a évalué à « 90% » les chances que la « voiture pourra être réparée sans encourir de pénalité » pour changement de pièces essentielles. « La piste était très glissante et il était très difficile de faire fonctionner les pneus correctement », a souligné Verstappen après son exploit.
Présentées comme les favorites de ce Grand Prix, le 18e de la saison sur 21, les Ferrari ont subi la loi du Néerlandais et de sa Red Bull, décidément très à l’aise sur ce circuit où ils l’ont déjà emporté en 2017 et 2018.
« Max était tout simplement trop rapide pour nous aujourd’hui », a constaté Charles Leclerc. Le Monégasque est à égalité de points avec Verstappen au championnat du monde, derrière Hamilton, Bottas et Vettel et les deux jeunes pilotes ont connu quelques passes d’armes musclées lors des dernières épreuves.
« La course est demain (dimanche). Nous avons une bonne pointe de vitesse et nous devrions pouvoir en tirer avantage », a-t-il espéré, tout en concédant que « nous ne nous attendions pas à ce qu’ils (Verstappen et la Red Bull) soient aussi forts ».
– Pluie possible –
La pluie pourrait s’inviter lors du Grand Prix ce qui modifierait considérablement la donne des qualifications qui se sont déroulées par un temps sec.
Le circuit mexicain est le plus élevé de toute la saison à plus de 2.200 mètres d’altitude et la raréfaction de l’air modifie également le comportement des monoplaces ainsi que leurs appuis aérodynamiques.
Derrière les trois écuries de pointe, ce sont encore les McLaren qui ont tiré leur épingle du jeu. Propulsées par un moteur Renault, elles ont réalisé les 7e et 8e temps avec Carlos Sainz Jr et Lando Norris, renforçant leur prétention à être cette année « the best of the rest » (les meilleures du reste) en 4e position au classement constructeurs, déjà remporté par Mercedes lors du dernier GP du Japon.
Les Renault ont connu samedi une séance de qualification difficile après avoir été handicapées par des problèmes de circuit de refroidissement lors des essais libres dans la matinée et n’occuperont que les 12e (Nico Hülkenberg) et 13e (Daniel Ricciardo) places sur la grille de départ du Grand Prix dont le départ sera donné à 13h10 locales (20h10 heure française).
Article du 26 Octobre 2019 – GP du Mexique F1 : tout savoir sur la course de Mexico !
Si Mercedes a déjà assuré les deux titres, et que Lewis Hamilton semble bien parti pour ajouter une sixième couronne mondiale à son palmarès, les dernières courses de l’année s’annoncent toutefois intéressantes.
C’est le cas du Grand Prix du Mexique, disputé sur l’Autodromo Hermanos Rodriguez, qui pourrait voir une lutte acharnée entre les trois top teams, puisque Red Bull a remporté les deux dernières éditions, et que la Ferrari devrait être à son avantage avec la longue ligne droite du circuit.
La sixième couronne pour Hamilton ?
Hamilton pourrait en tous cas sceller l’affaire s’il marque 14 points de plus que Valtteri Bottas. Derrière, il sera également intéressant de voir comment évoluera la lutte pour la cinquième place, qui met aux prises Renault, Toro Rosso et Racing Point.
Du côté du tracé :
Le Circuit Hermanos Rodriguez propose un défi unique aux pilotes et à leurs montures. Situé à plus de 2200 mètres au-dessus du niveau de la mer, aucun autre tracé du calendrier n’est à une telle altitude.
L’air y est moins dense et les voitures rencontrent moins de résistances, d’où des vitesses de pointe élevées. On y retrouve également le célèbre Stadium (Turns 13-15), où la piste traverse une tribune offrant un superbe point de vue aux spectateurs.
Du côté du moteur…
Avec une moyenne similaire à celle du rendez-vous suivant à Austin (environ 190 km/h), le Circuit Hermanos Rodriguez est relativement rapide.
Grâce à l’altitude de Mexico, les vitesses de pointe sont très élevées. L’air moins dense diminue les résistances au passage des voitures. Pour générer l’appui nécessaire en virage, les monoplaces auront des ailerons réglés aux mêmes niveaux qu’à Budapest ou Singapour tout en produisant moins d’aérodynamique qu’à Monza.
Niché à plus de 2200 mètres, le tracé est le plus haut du calendrier. En comparaison, Sao Paulo ne se hisse qu’à 800 mètres. Avec les moteurs atmosphériques, cela aurait mené à une perte de puissance de 22 %. Néanmoins, les blocs turbocompressés en offrent autant qu’à Abu Dhabi, situé au niveau de la mer. Cela est permis grâce aux vitesses de rotation du turbo apportant davantage d’oxygène au moteur. À titre de comparaison, il tournera ainsi 8 % de plus qu’à Abu Dhabi.
La consommation d’essence sur un tour est assez faible, d’où le rôle moins important de la récupération d’énergie au Mexique qu’ailleurs.
Pronostic
Les Ferrari vont évidemment pouvoir prétendre à un beau résultat, notamment en qualifications, avec un moteur très performant qui sera utile dans la longue ligne droite du circuit de Mexico.
Mais l’altitude avait aussi permis à Red Bull, l’an dernier, de monopoliser la première ligne, tandis que Mercedes pourrait peiner pour ces raisons, même si la W10 est plutôt versatile.
Lors des deux dernières éditions, elle avait été remportée par Max Verstappen (Red Bull)…
Attention si vous comptez regarder le Grand Prix du Mexique F1 ce week-end ! La course doit se dérouler dimanche 27 octobre, à partir de 20h10 en France. Or, il faudra penser à mettre vos pendules à l’heure, puisque dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre, nous allons passer à l’heure d’hiver. On reculera donc d’une heure (à 20h10 dimanche, il sera 19h10 si vous êtes restés à l’heure d’été).