L’expulsion d’un sans-papier mexicain de 39 ans ayant vécu trois décennies aux États-Unis provoque un tollé parmi les adversaires de Donald Trump, qui y voient le symbole d’une politique migratoire contraire aux grands principes du pays.
Un père qui étreint sa femme et ses enfants sous le regard de deux agents de l’immigration : l’image fait le tour des réseaux sociaux américains. Nous sommes à l’aéroport métropolitain de Detroit, le 15 janvier, jour où les États-Unis célèbrent Martin Luther King, héros des droits civiques.
Le père de famille s’appelle Jorge Garcia, il a 39 ans et s’apprête à être expulsé des États-Unis. Direction : le Mexique, son pays d’origine, qu’il avait quitté clandestinement quelque 30 ans plus tôt avec sa famille. Il a, depuis, toujours vécu aux États-Unis, s’y est marié avec une citoyenne américaine, y a eu deux enfants, Soleil, 15 ans, et Jorge Garcia Jr., 12 ans, tous deux Américains.
Dans le hall de l’aéroport, quelques proches et militants assistent à l’émouvant au revoir. Certains d’entre eux brandissent des pancartes sur lesquelles est écrit : « Arrêter de séparer les familles », rapporte le site Detroit Free Press. « C’est une bonne famille, ils ont travaillé dur… c’est tellement triste. C’est scandaleux. Nous ne pensions pas que cela arriverait », s’émeut une proche interrogée par le média local.
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