A la veille du deuxième round des négociations du traité de libre-échange de l’Aléna, le Mexique pourrait quitter la table des pourparlers si les Etats-Unis enclenchent une procédure du retrait.
Après les Etats-Unis, le Mexique. Mexico a menacé mercredi de quitter la table des négociations pour l’Accord de libre-échange nord-américain (Aléna), alors que le deuxième round doit se dérouler du 1er au 5 septembre.
L’origine de leur colère ? La menace de Donald Trump d’enclencher un processus de retrait du traité de libre échange, en vigueur depuis 1994. « Nous devons changer cet accord. Et nous espérons pouvoir le renégocier. Mais si nous n’y parvenons pas, nous allons sortir [de l’Alena] et nous allons recommencer avec un vrai accord » avec le Mexique et le Canada, a-t-il déclaré cette semaine rapporte le Wall Street Journal. Le président américain a également promis que, d’une manière ou d’une autre, le Mexique réglerait la facture du mur qu’il a promis d’ériger à la frontière séparant les deux Etats.
Prié de dire si le Mexique continuerait de négocier si le président américain dénonçait l’Aléna, le ministre mexicain des Affaires étrangères Luis Videgaray a tout simplement répondu « non », rapporte Reuters. Le Mexique se montrait déjà inquiet d’un retrait des Etats-Unis mardi, évoquant la nécessité d’un plan B. « La meilleure chose que le Mexique peut faire étant donné la nature atypique de la négociation, c’est d’avoir un plan alternatif, clair et pragmatique, pour faire face à ce qui n’est pas notre objectif – mais qui pourrait être le résultat d’un processus qui n’avance pas », a confié au quotidien El Economista le ministre mexicain de l’Economie Ildefonso Guajardo.
Article du 29 août 2017 – Le Mexique craint une sortie des Etats-Unis de l’Aléna !
Après que le président américain Donald Trump a renouvelé lundi sa menace de sortir les Etats-Unis de l’Alena pour obtenir le résultat qu’il souhaite lors des discussions, le ministre mexicain de l’Economie a estimé que son pays devait se préparer à toute éventualité.
« Il y a un risque, et il est élevé. » Interrogé mardi par le quotidien El Economista, le ministre mexicain de l’Economie n’a pas caché son inquiétude. Selon lui, et alors que les négociations sont engagées pour redéfinir le cadre de l’accord de libre-échange nord-américain (Alena), les Etats-Unis pourraient bien finir par claquer la porte malgré tout.
La nécessité d’un plan B pour le Mexique
Cette déclaration intervient après que le président américain Donald Trump a renouvelé lundi sa menace de sortir les Etats-Unis de l’Alena pour obtenir le résultat qu’il souhaite dans le cadre des discussions engagées avec le Canada et le Mexique. Ces pourparlers ont débuté ce mois-ci et doivent reprendre vendredi à Mexico.
« Nous devons être plus que prêts pour un plan B », a ajouté le ministre mexicain de l’Economie. « La meilleure chose que le Mexique peut faire étant donné la nature atypique de la négociation, c’est d’avoir un plan alternatif, clair et pragmatique, pour faire face à ce qui n’est pas notre objectif mais qui pourrait être le résultat d’un processus qui n’avance pas », a-t-il poursuivi, sans fournir de détails sur le contenu d’un tel plan.
Source – agences