Ils sont Salvadoriens, Honduriens, Mexicains. Chaque année des centaines de milliers d’entre eux tentent de franchir la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, pour fuir la violence de leur pays.
Ils sont Salvadoriens, Honduriens, Mexicains. Chaque année des centaines de milliers d’entre eux tentent de franchir la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, pour fuir la violence de leur pays.
L’année dernière, plus d’un million de migrants ont été arrêtés aux Etats-Unis après y être entrés clandestinement. Là-bas, ils sont traités comme des criminels par l’administration Trump : envoyés en prison pendant des mois, équipés de bracelets électroniques, expulsés avant même d’avoir pu déposer une demande d’asile.
José, un jeune Salvadorien de 25 ans, menacé de mort par les gangs dans son pays, cherche aujourd’hui asile et protection aux Etats-Unis. Pendant plusieurs mois, une équipe de la chaine ARTE l’a suivi dans sa quête d’une vie meilleure : depuis son errance à Tijuana, au Mexique et son arrestation par les gardes-frontières américains jusqu’à son rendez-vous très étonnant devant un juge de l’immigration, à Baltimore, dans le Maryland. Des mois de galère entre prison, centre d’accueil et petits boulots pour survivre.
Source – Arte
Le mur pour stopper l’immigration à la frontière entre les États-Unis et le Mexique était une promesse phare de la campagne de Donald Trump en 2016. Après avoir coûté plusieurs milliards de dollars, il s’avère aisé à franchir avec des échelles de fortune, qui coûtent 99 pesos, moins de 5 €.
Avec un outillage accessible pour moins de 100 dollars dans les magasins de bricolage, les passeurs pouvaient aisément y percer des trous mais El Paso Times a découvert qu’une technique encore plus simple et économique avait été trouvée pour franchir la muraille.
Les passeurs utilisent désormais en guise d’échelle des structures métalliques destinées à armer le béton. En ajoutant des crochets à leur extrémité, elles se fixent facilement au haut du mur.
Les garde-frontières ont découvert plusieurs de ces structures abandonnées le long de la frontière après avoir été utilisées. Il s’avère qu’elles sont difficiles à repérer : leur teinte rouille se fond avec les parties métalliques du mur, qui ont la même couleur.
Cerise sur les gâteaux, ces échelles camouflées sont très faciles à obtenir. En vente partout, elles coûtent 99 pesos les 6 mètres ; moins de 5 €.