Tout juste sacré champion du monde de Formule 1 pour la 5e fois de sa carrière, Lewis Hamilton ne cachait ni son bonheur, ni son soulagement dimanche soir à Mexico ! En terminant 4e au Mexique, le Britannique a fait main basse sur le Championnat du monde de Formule 1 à deux épreuves de la fin.
Tandis que Max Verstappen a remporté sa deuxième victoire de la saison au Mexique, Lewis Hamilton a, lui, officiellement conquis son cinquième titre mondial.
Les malheurs de Ricciardo ont profité à Ferrari car cela a permis à Sebastian Vettel, deuxième, et Kimi Raikkonen, troisième, de placer les deux monoplaces rouges sur le podium.
Cela ne consolera pas l’Allemand qui voit Lewis Hamilton, seulement quatrième et en grande difficulté avec ses gommes tout au long de la course, être sacré champion du monde pour la cinquième fois.
«C’est l’année la plus intense que j’ai connue.»
A ses yeux, ce cru 2018 aura donc été plus intense que celui de 2008, année de son premier titre dans la reine des compétitions automobiles qu’il avait décroché de manière rocambolesque, lors du dernier tour de l’ultime grand prix disputé sous des trombes d’eau au Brésil.
A l’époque, il avait devancé d’un petit point un Felipe Massa qui s’était vu champion du monde l’espace de quelques dizaines de secondes. Plus que le millésime 2016, également, où il avait vécu pourtant une terrible bataille en interne, chez Mercedes, face à Nico Rosberg, finalement sacré pour cinq petits points malgré les quatre succès du Britannique pour achever la saison.
Cette saison restera à part pour Hamilton pour plusieurs raisons. La première tient à la valeur symbolique de ce cinquième titre, après ceux de 2008, 2014, 2015 et 2017. Avec cette nouvelle couronne, il égale un certain Juan Manuel Fangio. «Le parrain», comme le décrivait religieusement le Britannique il y a une semaine. «C’est l’un des plus grands pilotes depuis que la Formule 1 existe. Il sera toujours admiré. C’est fou que je puisse le rejoindre au nombre de titres. Je n’aurais jamais imaginé cela.»
Article du 25 octobre – Grand Prix du Mexique de formule 1 – Le suspense Hamilton !
En tête du championnat du monde, à trois courses de la fin de la saison, Lewis Hamilton peut décrocher, ce dimanche 29 octobre, sa cinquième couronne mondiale au Grand Prix du Mexique. La course est à suivre en direct et en intégralité à partir de 20h10 sur Canal+ Sport.
Cette fois, c’est la bonne ? Le Britannique a manqué une première occasion aux Etats-Unis d’être sacré pour la cinquième de fois sa carrière. Alors qu’il devait inscrire au moins huit points de plus que Sebastian Vettel à Austin, le pilote Mercedes, qui a pris la 3e place, n’a récolté que trois unités de plus que le pilote Ferrari, 4e dans le Texas. Insuffisant pour conquérir le Graal et égaler l’Argentin Juan Manuel Fangio au palmarès.
Mais ce n’est que partie remise pour Lewis Hamilton, solide leader au classement des pilotes. Le champion en titre possède pas moins de 70 longueurs d’avance sur son rival et il devra conserver un écart de 50 points à l’issue de l’épreuve mexicaine pour être couronné et mettre un terme définitif au suspense.
Autrement dit, Hamilton doit simplement finir devant Vettel sur l’Autodromo Hermanos Rodriguez, peu importe leurs positions respectives à l’arrivée, pour s’assurer du titre de champion de monde.
« C’est l’une des plus belles courses de l’année », selon Pierre Gasly
Pierre Gasly qui a terminé 13e du Grand Prix du Mexique l’année dernière et a adoré l’atmosphère qui se dégage de cette course. Malgré l’altitude, ce sont plus les difficultés techniques de la piste qui ont posé problème au coureur français.
Article du 29 octobre 2017 – GP 2017 du Mexique: Lewis Hamilton dans la cour des très grands !
Sans surprise, Lewis Hamilton a été sacré champion du monde pour la quatrième fois de sa carrière, ce dimanche à l’issue d’un Grand Prix du Mexique où rien ne fut simple. Vettel a successivement touché Max Verstappen et Hamilton peu après le départ dans les deux premiers virages.
Lewis Hamilton (Mercedes), leader du championnat, et son dauphin Sebastian Vettel (Ferrari) ont été impliqués dans un accident au départ du Grand Prix du Mexique, mais ont pu reprendre la piste après être passés aux stands.
Vettel a successivement touché Max Verstappen (Red Bull) et Hamilton peu après le départ dans les deux premiers virages.
L’Allemand a été contraint de changer son aileron avant, alors que le Britannique a souffert d’une crevaison du pneu arrière droit. Au 28e tour sur 71, le pilote Ferrari occupait la 10e position tandis qu’Hamilton était 17e. Même si celui-ci n’inscrit pas de points dimanche, Vettel doit absolument finir dans les deux premiers au Mexique pour conserver une chance de décrocher le titre de champion du monde de F1.
Sans surprise, Lewis Hamilton a été sacré champion du monde pour la quatrième fois de sa carrière, ce dimanche à l’issue d’un Grand Prix du Mexique où rien ne fut simple.
C’est l’histoire d’un sacre presque sans nuage, presque tant la régularité du bonhomme, jamais hors des points tout au long de la saison et jamais écarté du top 5 lors des 18 Grands Prix dont il a pris le départ, impressionne. Un sacre sans quasi fausse note, où on l’aura vu passer la seconde, puis la troisième, pour faire fondre son retard sur Sebastian Vettel et s’adjuger le 4e titre de champion du monde de sa carrière.
Ce dimanche, sur le circuit des Frères Rodriguez, Lewis Hamilton a embrassé son destin de façon majuscule. Petit clin d’oeil, d’ailleurs, pas forcément anodin de l’Histoire : le titre de champion de monde s’est joué et a basculé pour la troisième fois ce dimanche en faveur d’un Britannique au Mexique, après ceux décrochés par John Surtees (Ferrari) en 1964 et Graham Hill (1968), avec Lotus.
En proie à des soucis moteurs lors des essais libres et de la séance de qualifications, le recordman de pole position, parti de la deuxième ligne (3e), devait finir dans les cinq premiers pour ne pas avoir besoin de surveiller la performance de Sebastian Vettel et être seul maître de son avenir. Le natif de Stevenage (dans la région du Hertfordshire, en Angleterre, ndlr) a tremblé au moment de remplir son ultime contrat de la saison, étant victime d’une crevaison d’entrée. Mais de la casse chez Vettel lui facilitera la tâche…
En proie à des soucis moteurs lors des essais libres et de la séance de qualifications, le recordman de pole position, parti de la deuxième ligne (3e), devait finir dans les cinq premiers pour ne pas avoir besoin de surveiller la performance de Sebastian Vettel et être seul maître de son avenir. Le natif de Stevenage (dans la région du Hertfordshire, en Angleterre, ndlr) a tremblé au moment de remplir son ultime contrat de la saison, étant victime d’une crevaison d’entrée. Mais de la casse chez Vettel lui facilitera la tâche…
Article du 28 octobre 2017 – F1 – Grand Prix du Mexique : La course à guichets fermés !
Il va y avoir de l’ambiance ce dimanche autour de l’Autodrome Hermanos Rodriguez de Mexico à l’occasion de l’édition 2017 du Grand Prix du Mexique. Les organisateurs ont, en effet, confirmé que la course organisée ce dimanche se déroulera à guichets fermés.
Les 115 000 places disponibles pour l’événement ont toutes trouvées preneur, avec notamment l’ancien stade de baseball reconverti en stadium qui sera comble pour venir voir les exploits du pilote local Sergio Pérez. Un remplissage des tribunes du circuit qui confirme que le retour du Grand Prix du Mexique au calendrier depuis 2015 est une réussite populaire dans un pays où l’intérêt pour le sport automobile n’a jamais été feint.
Verstappen le plus rapide des essais au Mexique samedi matin
Le pilote Red Bull Max Verstappen a surpris Lewis Hamilton lors de la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Formule 1 du Mexique, samedi matin.
Red Bull a dominé deux des trois séances d’essais ce week-end. Le chrono d’une minute et 17,113 secondes du Néerlandais lui a permis de devancer la Mercedes de Hamilton de seulement 75 millièmes de seconde à l’Autodromo Hermanos Rodriguez.
Hamilton convoitera un quatrième championnat du monde en carrière dimanche, et il pourra s’en assurer en terminant dans le top-5. Le Britannique a déclaré qu’il visait la victoire, qui serait sa 10e de la campagne et sa sixième lors des sept dernières courses.
La guerre des carburants fait rage mais discrètement
Depuis l’introduction du V6 hybride à turbocompresseur en 2014, carburants et lubrifiants jouent un rôle plus prépondérant que jamais en Formule 1, où les grands groupes pétroliers se livrent par l’intermédiaire des écuries à une guerre discrète mais acharnée.
La F1 est redevenue un terrain de jeu technologique majeur pour eux ainsi qu’un atout marketing, même si les produits qu’ils y développent n’ont pas grand chose à voir avec ceux vendus à la station-service. Car contrairement à leurs devanciers des années 70 et 80, les moteurs turbo actuels ne sont pas poussés dans leurs derniers retranchements.
En effet, les monoplaces ne peuvent embarquer plus de 100 litres, ce qui représente aussi leur débit maximal de consommation autorisée en une heure. « La clé, c’est de maximiser la performance de l’essence, disponible en quantité limitée« , explique David Tsurusaki, responsable d’ExxonMobil.
Pour cela, l’essence, amenée directement dans la chambre de combustion, doit être vaporisée le plus rapidement possible. « Les V8 engloutissaient près de 200 litres à l’heure, les blocs propulseurs d’aujourd’hui sont beaucoup plus efficients« , rappelle le chef du département moteur de Mercedes, Andy Cowell. Celui-ci avait anticipé dès 2012 le passage aux V6 et orienté son développement en conséquence. Ainsi son moteur a été conçu dès l’origine en collaboration avec Petronas afin qu’il amplifie les propriétés de l’essence créée spécialement par le géant malaisien.
– Mercato des fournisseurs –
Là résiderait l’une des clés de la domination observée ces quatre dernières années, notamment en qualifications, de la marque à l’étoile, devenue dimanche la première équipe à conserver le titre des constructeurs après un changement de réglementation.
Le serpent de mer de la limitation des coûts concerne aussi cet aspect. « Mercedes dépense plus de 300 millions d’euros par saison pour tirer un avantage de chaque détail exploitable« , rappelle un ingénieur de Force India.
Le degré de sophistication est tel qu’un moteur ne fonctionnera qu’avec un carburant précis, et absolument pas avec un autre. Et une essence différente accompagne chaque nouvelle spécification du moteur au cours de l’année. D’où l’intérêt des écuries de travailler avec les meilleurs dans ce domaine.
A la dernière intersaison, le mercato a battu son plein: Renault a quitté Total pour BP, choisi également par McLaren, qui avait été délaissé par ExxonMobil au profit de Red Bull. Pénalisée par le déficit de puissance du moteur Renault, l’écurie de Milton Keynes a réduit l’écart avec Mercedes et Ferrari depuis juillet grâce à son fournisseur de carburant. « A Singapour, nous avons reçu une nouvelle essence et les gens d’Exxon nous ont dit qu’on allait constater des gains en piste, ce qui a été le cas« , souligne Daniel Ricciardo. « Chacune de leurs amélioration cette saison nous a apporté quelques chose« , constate l’Australien.
– De l’huile pour carburant –
Cependant en marge de ce tableau idyllique, des aspects plus sombres de cette rivalité pétrolière concernent l’huile de moteur, dont les 3 à 5 litres emportés sont en théorie seulement censés le lubrifier et le refroidir selon le règlement.
Brandi régulièrement par la FIA, celui-ci n’autorise ni l’injection d’huile dans la chambre de combustion ni la modification de la part d’huile brûlée entre les qualifications et la course. Mais des doutes existent sur l’étendue des contrôles de la FIA et sa volonté réelle de sévir.
Ferrari, engagé de longue date avec Shell, et Mercedes ont été soupçonnés et se sont accusés l’un l’autre à demi-mots d’utiliser une partie de l’huile en tant que carburant, technique grâce à laquelle il serait possible de gagner jusqu’à 30 chevaux de puissance supplémentaire.
« Consommer quasiment autant d’huile qu’un diesel va à l’encontre du concept écologique de l’hybride, et surtout il faut que l’on mette un terme à cette incertitude réglementaire« , juge Christian Horner, le patron de Red Bull. « D’autres équipes sont aussi très contrariées par ce qu’elles perçoivent comme de la combustion illicite d’huile, en particulier en qualifications« , assure-t-il.
Sommée de réagir, la FIA a déjà prévu de faire passer la consommation autorisée à 0,6 litre aux 100 kilomètres pour 2018, contre 1,2 litre début 2017, sans garantie de faire redescendre la pression.
Source – Agences