Au Mexique, la ville touristique d’Amaitlán vit en autonomie énergétique et a été conçue de manière à ce qu’il n’y ait plus aucun déchet. Comment la ville trouve son équilibre entre écologie et tourisme ?
Ces dernières années, le Mexique a le vent en poupe en ce qui concerne le tourisme. Plages de rêve, soleil, paysages divers… Les mexicains ont tous les arguments pour séduire la clientèle. Pourtant, ces dernières années également une vague de critique des touristes et du tourisme s’élève, avec des symboles forts comme les îles du Galapagos ou Venise. La pratique du tourisme menace les sites naturels et la surcharge en termes de capacité d’accueil peut s’avérer dangereuse.
Face à ses risques, la ville d’Amaitlán a voulu se préserver. Située sur le littoral Pacifique « le territoire du repos » ne veut pas subir la potentielle surconsommation de ses visiteurs. Pour cela, l’architecte et homme politique brésilien Jaime Lerner a lancé un programme d’ensemble pour la ville il y a maintenant une dizaine d’années.
Par sa position favorable, la ville bénéficie des conditions optimales pour vivre en autonomie énergétique. Des systèmes de réutilisation des eaux usées ont été pensés. Depuis plusieurs années maintenant, ce sont 100% des ordures qui sont recyclées.