Alors que la pandémie fait rage en Europe de nombreux touristes souhaitent rentrer le plus rapidement possible chez eux ! C’est d’ailleurs la règle: « chacun doit rentrer chez soi » selon les autorités .
Globalement ce fut la panique toute la semaine dans les aéroports de Cancun et Mexico, des milliers de vacanciers souhaitant devancer leur date de retour pour l’europe et partout dans le monde.
De nombreux vols sont annulés ou reportés. Les aéroports sont saturés par les touristes souhaitant anticiper leur retour et les compagnies aériennes ne savent plus ou donner de la tête. Voilá la situation que supportent les passagers depuis dimanche dernier dans les deux principaux aéroports du pays, Cancun et Mexico ! Idem á Puerto Vallarta…
A cela se rajoute le fait que les états-unis d’amérique exigent maintenant un confinement obligatoire de 14 jours pour tous les passagers en transit, reportant d’autant les vacances de ceux qui ne sont venus passer qu’une semaine au Mexique ! Pour le Canada, la frontière est fermée aux étrangers.
Conclusion c’est la pagaille et dans le doute, les vacanciers français souhaitent rentrer sur des vols directs gonflant d’autant la demande de billets retour et par conséquent les tarifs ! En début de semaine un vol pour Paris pouvait coûter aux alentours de 2000 euros (47000 Mxn) obligeant les autorités á prendre des mesures et négocier avec Air France des billets á tarif réduit soit 500 Usd pour la semaine á venir !
Certains touristes nous ont appelé en larmes, d’autres nous ont fait part de leur désespoir, en tout une situation angoissante pour beaucoup, des passagers qui de plus devront se retrouver en confinement une fois rentrés en France. Ambiance:
Christine M: « Compagnie aérienne qui ne répond jamais et qui nous laisse en attente plus de 1h30 au téléphone, site web ne fonctionnant pas, Air France qui ne répond pas non plus ou qui propose encore des prix incroyables ! autres compagnies qui proposent deux escales en général… voilà la réalité. »
Daix Dhj: « Concrètement les informations sont dures, nous avons passé nos derniers jours à nous battre avec l’agence pour au final payer de notre poche notre retour Cun/CDG du 25 à 19h, j’appelle le service ambassade on me dit que c’est possible que des mesures soient prises dimanche soir et que nous ne puissions pas décoller … qu’en pensez vous ? ( je sais que vous ne détenez pas la vérité et que j’en demande beaucoup ) mais c’est un décollage incertain d’après l’ambassade alors que c’est le premier vol AF en direct ! »
Rappelons que l’espace aérien reste ouvert au Mexique et que de ce fait aucun rapatriement ne peut être organisé pour le moment, c’est la règle. Par ailleurs, Aéromexico a annoncé cette semaine maintenir 7 de ses 11 vols hebdomadaires á destination de Paris. Les tarifs semblent plus abordables, autour des 11000 Mxn pour des dates de départ en fin de mois, début avril.
De plus, nous informons nos lecteurs qu’il est impératif de rester chez soi et que si votre « chez soi » est au Mexique, de rester au Mexique ! Les touristes eux sont invités á rentrer en France dés que possible et plutôt sur des vols directs vers Paris, au pire vers l’espace schengen qui leur garantit la possibilité ensuite de regagner leur domicile en traversant les frontières européennes.
L’ambassade de France et le consulat Général ont mis en place une réponse téléphonique en cas d’urgence.
Article du 21 novembre 2019 – Le calvaire de 300 voyageurs belges bloqués depuis lundi à Cancún touche à sa fin: ils ont pu embarquer dans leur avion!
Il y a les vacances qui laissent des souvenirs impérissables pour de bonnes raisons, et celles qui virent soudain au cauchemar. C’est le cas de plusieurs dizaines de voyageurs belges qui sont bloqués à Cancún (Mexique) depuis ce lundi 18 novembre. Alors qu’un avion devait les ramener en Belgique après un séjour réussi, les problèmes se sont enchaînés et personne ne sait quand ils pourront regagner le plat pays.
Michael fait partie de ces voyageurs et nous a contactés ce jeudi. “Nous devions prendre l’avion ce lundi à 16h40 à Cancún et nous sommes jeudi matin et nous ne savons toujours quand nous allons pouvoir repartir, soufflait-il jeudi en milieu de journée. Tout ce qu’on sait, c’est que l’avion a eu un problème technique, et on nous a renvoyés vers des hôtels de la ville le temps de réparer le problème.”
Tout cela après de longues heures d’attente à l’aéroport, et quelques tensions avec le personnel présent sur place. “On nous traite comme des enfants, et TUI ne nous donne aucune information précise. Nous recevons bien des SMS et des mails, mais la moitié sont erronés. On m’a par exemple dit que je pourrais reprendre un vol en… République Dominicaine ! On m’a aussi dit que mon vol était prévu à une date qui était déjà passée !”
De quoi faire monter la tension chez certains passagers. “Les gens s’énervent, s’impatientent, crient scandale. Il y a aussi des personnes âgées et des enfants qui n’en peuvent plus, confie Michael. Et je ne parle pas des indépendants qui perdent de l’argent tous les jours ou ceux qui avaient une correspondance à leur arrivée à Bruxelles. Nous comptons porter plainte en rentrant pour obtenir des dédommagements.”
L’avion devait finalement décoller ce jeudi à 6 heures heure locale (12 heures en Belgique, NdlR), mais les passagers ont dû attendre jusqu’à environ 10 heures du matin pour embarquer. Jusqu’à la dernière minute, c’était d’ailleurs l’incertitude. En fait, un autre problème technique est survenu, comme l’indique TUI. “Nous avons été victimes de la Loi de Murphy, comme on dit. Nous avons réglé le problème qui est apparu lundi. Cela a pris un peu de temps car nous avons dû faire venir la pièce d’Amsterdam. Et en redémarrant l’avion ce jeudi, un second problème est survenu, explique Sarah Saucin, porte-parole de TUI. Tous les passagers sont tenus au courant par SMS et mail et nous comprenons que ce n’est pas gai. On espère tout de même qu’ils ont pu profiter un minimum de ce séjour prolongé par la force des choses.”
Tout est finalement rentré dans l’ordre pour Michael et ses compagnons d’infortune, qui ont décollé vers 10h heures locales, soit avec 4 heures de retard. « On nous a changé de gate pour la troisième fois de la journée, quel cinéma« , nous dit-il au moment d’embarquer. « C’était assez étrange comme situation. Les émotions étaient vives et certains s’énervaient pendant que d’autres jouaient de la musique ou dansaient la Macarena. »
Tout est bien qui finit bien, mais tout le monde se serait bien passé de cette semaine de stress.
Source – www.dhnet.be/